Unité de vie protégée

L’Unité de Vie Protégée est, à l’instar d’une mise en abyme, une maison dans la maison. Il s’agit donc d’un environnement sécuritaire pour onze résidents présentant des troubles cognitifs au sein de l’EHPAD.

Les critères d’admissibilité sont les suivants : être atteint d’une pathologie démentielle, être physiquement assez autonome pour participer aux diverses activités, pouvoir tirer un bénéfice de la prise en charge réalisée à l’unité et de pas présenté de troubles du comportement de type hétéro agressivité. L’admission se fera par analyse du dossier d’admission mais aussi par d’autres étapes comme une rencontre pluri-professionnelle (direction, médecin coordonnateur, psychologue) avec le futur résident et sa famille. La grabatisation d’un résident entrainera une réflexion de l’équipe soignante afin de rechercher une prise en charge optimale au sein de l’EHPAD en dehors de l’UVP.

Le concept de  l’unité vise à la création d’un lieu de vie communautaire ou des personnes en perte d’autonomie psychique trouvent un espace où la communication, l’entraide et les relations sont favorisées par la conception architecturale des locaux ainsi que la philosophie de vie de l’unité. L’objectif est de permettre aux résidents de maintenir une autonomie collective face à la perte d’autonomie individuelle. Tout cela dans un environnement protégé.

Les principales activités sont centrées autour des activités domestiques, encadrées par du personnel polyvalent et aide-soignant. ex : Pliage de linge, Préparation de repas, plats, gâteau, Ménage…

Les professionnels ont à cœur de s’adapter au rythme de chaque résident ; ainsi le résident ayant l’habitude de se lever en fin de matinée ou encore de prendre une douche le soir sera accompagné dans ses habitudes.

 

Salle de vie commune

La pièce de vie de l’Unité de Vie Protégée (UVP)